samedi 29 novembre 2008

29_09/11/2005 03:32 - Nord Pérou

Pérou– du 28 octobre au 10 novembre 2005.
 
Le Trajet :
Tumbes – Chimbote – Cañon del Pato – Huaraz – Callejon de Huaylas– Yungay – Caraz – La Laguna Llanganuco – Huaras - Catac – Chavin – Huaraz – Punta Callan – Casma – Chimbote - Trujillo – Huanchaco – Lima.
 
 
Le TOP :
Là encore des vues magnifiques. Les deux petites routes allant à Huaraz, au nord Le Cañon del Pato et à l´ouest Punta Callan avec vue sur une immense partie de la Cordillera Blanca et une descente incroyable le long de la rivière Moche (je crois). Le plateau de CATAC en allant vers les ruines de CHAVIN. Mais aussi plus de rencontres et ça fait du bien. + la réparation de l`appareil photos.
 
Le Flop :
La taille de Lima et les chauffeurs de bus de Lima qui s´en foutent de m´embarquer vers San Juan de Miraflores au lieu du Miraflores au centre ville... deux heures pour rentrer d´un musèe où j`avais mis 30 minutes à aller, mais ce n´est qu´un exemple sur pas mal de trajet de ce genre. Mais malgré, ça je fais quasiment tout en bus ce qui n´est pas le cas de pas mal de touristes à Lima. + la panne de l`appareil photos et le tirage et développement des photos papiers.
 
En résumé :
Après avoir traverser la frontière bien accompagnée, je suis montée dans le Callejon de Huaylas ou le plateau entre la Cordilléra Blanca et la Cordilléra Negra. Là, j`ai préféré prendre des bus avec les touristes Péruviens que de risquer à nouveau le mal de crâne dû à l´altitude. Et j`ai de nouveau eu de la chance de rencontrer dans ces groupes des personnes pouvant parler anglais ou même français, avec Nelson, professeur d´anglais ayant appris son anglais à l`Université Concordia de Montréal. J`ai visité des ruines, des ruines et encore des ruines mais toujours pré-inca car la culture Inca a durée "à peine 300 ans". Chavin, du coté de Huaraz, Sechin à Casma, Chan Chan, la Huaca de la Luna y la Huaca del Sol à Trujillo sont des endroits dont je n´avais jamais entendu parlé mais que j`ai beaucoup aimé découvrir, surtout avant Machu Picchu.
A Huaraz, j´ai croisé quelques français. Un couple d´ornithologues de Cavaillon (!) et deux français, Thomas et Gildas, que j´ai recroisés Trujillo un soir, puis sur le site de Chan Chan le lendemain. Je devrais les retouver, dans une dizaine de jours á Tarapoto pour aller á Iquitos en bateau-hamac.
A Lima, j´ai visité des musées, j´ai fait réparé mon appareil photo et je me suis perdue. Normal.
J´ai hate de bouger , même si je ne sais pas encore pour où...
 
Le bus de Chimbote à Huaraz :


La route est d´un coté de la montagne et certains villages/hameaux se trouvent de l´autre coté, plus vert et sans route visible, seulement des câbles passant d´une rive à l´autre et un pont. Au milieu de ce pont, une porte, ouverte mais qu´on peut au besoin fermer à clef… Là, les restes d´une usine puis un drôle de quadrillage sur un sol sec qui semble avoir été emporté fraîchement par le Rio Santa qui coule plusieurs mètres sous ses pieds.
La route est un passage fait de sable, pierres et cailloux sur lequel le chauffeur suit des chicanes invisibles pour les passagers servant sans doute à éviter des éclats de roches ou des trous. Nous sommes tous descendus à un endroit coincés par un camion en panne, le bus est passé par un chemin des caillasses qui n´avait pas l´air près à recevoir la visite d´un bus plein. Parfois je ne voiyais pas le bord de cette route mais juste le précipice à ma gauche laissant place à une vue fantastique du Cañon del Pato. Tout au long de cette route, on passe plusieurs tunnels (34 ?, j`ai oublié le nombre mais on me l´avait dit ?) à peine plus large qu´un véhicule et ce qui devait arriver arriva, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec un autre véhicule. Nous avons fait marche arrière jusque au premier passage prévu pour ce genre de situations.
De l´autre coté des tunnels se trouve le village de Yuramarca au milieu de manguiers, de champs de cactus, de maîs et, il me semble aussi, d´artichauts ! Sur le bord de la route on nous vend de petites mangues (mangitos) à peine plus grosse qu´une orange, des citrons et des gousses de je ne sais quoi.
Après Caraz se trouve l´aéroport d`Anta sur ses cotés des plantations, sur la piste deux ou trois vaches et quelques moutons. J´ai l`impression que malgré sa piste immense, il ne sert pas souvent.
  
Cañon del Pato :


Le seul tunnel qui a de l´éclairage est celui qui jouxte le barrage électrique. Mes voisins sont fiers de me le montrer.
 
Huaraz
a été victime du grand tremblement de terre de mai 1970 comme toute la région. Beaucoup de bâtiments sont des constructions neuves en briques rouges. Seule une rue, Callé José Olaya a éte épargnée mais mon endroit favori est sur le haut d´une colline le quartier de Pumacayan dont les maisons sont toutes en pisé. On y accède par un grand escalier de pierres et la végétation y est encore présente naturellement, et pas seulement dans des parcs comme dans le reste d ela ville.
http://fr.pg.photos.yahoo.com/ph/voyages20052006/album?.dir=/4c4c&.src=ph&.tok=phWK86DB.lY.HLRC
 des photos prisent de la terrasse de l´hotel sans viseur...
 
Yungay
4 palmiers ont survécus au tremblement de terre suivi d´une avalanche le 31 mai 1970.
Sur les 4 un seul a encore ses palmes 35 ans plus tard. Des autres il ne reste que les troncs, mais je suppose qu´ils resteront là tant que Yungay gardera les traces de cette catastrophe naturelle ; les vestiges de l´ancien Yungay gisant sous 80 cm de terre et de débris charriés par la montagne, comme ce bus plié en deux qui trône dans un coin de ce jardin du souvenir. C´est assez mortifère.
Les Espagnols construisaient d´abord la Plazza de Armas puis autour, l´église puis les bâtiments officiels et enfin le village et ses habitations.
Un cirque russe se trouvait à Yungay, trop grand pour jouer en ville, on l´avait placé sur le coté. Une centaine d´enfants étaient au cirque lorsque le tremblement de terre et l´avalanche ont eu lieu. Ça leur a sauvé la vie. Ceux qui vaient perdus leur parents ont été adoptés dans le monde entier. Ils reviennent tous les ans.
J`ai eu le droit à ma première visite guidée en espagnol, mais avec une Péruvienne et une Madrilène qui me traduisait parfois en anglais.
 


Laguna Llaganunco :


Je me suis trouvée un coin sympa, loin du monde avec la lagune à mes pieds. Elle est d`un vert turquoise-émeraude. De l´autre coté, vers l´autre lagune où je n´irais pas faute de temps et d`autres personnes pour le faire, de l´autre coté du lac, il pleut. Les montagnes s´effacent derrière la pluie. Puis la pluie a cessé et la montagne a réapparue. Je serais bien restée plus longtemps.
 
 
La Crodillera Blanca et La Cordillera Negra :


Deux cordillères, la Negra et La Blanca, l´une reçoit l´air chaud venant de l´océan et pas la neige, et l´autre la neige et pas d´air chaud. 
 


Quéchua  :


Ici, c´est la langue du coin. Pour nous, en France, c´est la marque de Décathlon. C´est tout de même pratique, car ça permet de reconnaitre les Français au bout du monde... J`ai brouillé les pistes en portant des marques Québequoises, Italiennes, Anglaises, Américaines, etc... car il est impossible de trouver des vêtements techniques sans marque...
En tout cas, j´apprend un peu de Quechua au passage...
 


En chemin pour CHAVIN :


Le plateau de Catac. Ichu, c´est le nom qu´on m`a donné pour ce plateau ou pour ce qui le couvre. 400 sortes de graminés, on m´a dit aussi. Pasto Ruri, c´est le nom de la pampa en Quéchua. Ça veut dire terre rouge cachée entre les ichu... on dirait pas hein ?
Ce plateau est à 3500 m d`altitude environ, avec des montagnes partout autour à perte de vue, à 360º, sans la moindre constructions mis à part les abris pour le bétail. Catac est une ville d´"éleveurs" qui refusent que quoi que ce soit soit construit. J´espère que ça sera comme ça encore longtemps car c´est  magnifique, immense et magnifique.
Au loin, pendant la route traversant le palteau, on voit Ranrapalca, qui veut dire pierre d´altitude, en Quéchua.
Après le plateau, dans un col, se trouve une lagune. C´est à nouveau le parc de Huascaran, le même que pour la lagune Llaganuco, mais ici c´est le lac Querococha, en Quéchua ça veut dire Lac de bois, Quero : bois, Cocha : lac. De là on a une superbe vue sur Puca Raju, qui veut dire Rojo Hielo ou Glace rouge.
Puis c´est le tunnel. Kahuish. Il se trouve à 4515 m d`altitude et fait 490 m de long, entièrement creusé dans la roche. Pour l`instant il est toujours à une seule voie, mais on lui en prépare une seconde qui sera sans doute bientôt finie.
De l`autre coté du tunel la montagne est couverte de paturages. Une partie de la route est bitumée mais souvent, dans les virages en particuliers, elle laisse la place à de la terre et des graviers. Les villages sont fait de maisons de boue/pisé. C´est beau avec les eucalyptus et les cours d´eau mais la pauvreté y est plus évidente que dans les campagnes que j`ai vues en Equateur.
Le bétail sert sans doute plus à nourir la famille qu`à faire du commerce. C ´est le tourisme et en particulier le touriste directement qui est la ressource du coin.
Alors que le bus arrive dans un virage, une petite fille jette des pierres à un âne. Je ne sais pas si c´est pour le faire traverser plus vite ou si c´est parce qu`elle est en colère.
Au milieu de la route quelques petits empilements de pierres, on dirait les les traces de trolls mais d`une part c´est trop loin de chez eux et d`autre part ce sont les signalisations des trous dans la chaussées. Le genre de trous qui embarque une partie de la chaussée dans le ravin.
A Catac, au retour, c´est l´heure du Volley Ball. Une des voies de la route principale a été transformée en terrain, forcant le bus à prendre la voie inverse.
 


CHAVIN :


A Chavin, nous avons vu le Lançoñ, une sculpture de plus de 4 m de haut, l`original. Quand on sait que tout le reste à éte bougé à Lima dans différents musés on se demande pourquoi celui-ci est toujours là. La réponse est facile, il est sous terre accéssible par un chemin si petit qu´on ne peut le voir que un par un. Le sortir aurait signifié ou détruire le temple où il se trouve, ou le découper lui. Les deux autres scultptures importantes ont été remplacées par des copies.
La société de Chavin date d´avant les Incas et même d´avant JC.
http://chavin.perucultural.org.pe/  (en espagnol)
J`ai fait la visite avec des scolaires qui on tous voulus á un moment ou à un autre être pris en photo avec moi, La Señora Francesa... La goire, mais aussi du coup pas de photo de la Tète dans le mur sans tous les gamins. Nous n´étions que deux ne faisant pas partie de ce groupe, Nelson qui m´a servi de traducteur et guide personnel, et moi.
Il a gréler pendant la visite de Chavin, puis un coin de ciel bleu s´est retrouvé coincé entre la montagne et les nuages. L´image était belle.
 


La route de Huaraz à Casma :


La route par le col de Punta Callan n´est pas large , elle passe par les villages et malgré les apparances elle est á double sens. Priorité au véhicule montant, ici on comprend pourquoi, si le bus perd son élan il n´est pas sûr qu´il reparte. Toujours faite de terre et de pierres, elle a l`air plus tassée que l´autre sans doute moins d´eau de ce coté á cause de l´air chaud de l´océan. Sur le coté les racines d´un arbre sont tout ce qui retient la terre à cet endroit, un petit tronc béneficie de toutes ces racines. Plus loin un chien s´abritte du soleil sous une autre racine géante sans tronc. Ailleurs d`autres chiens profitent des 10 cm d´ombre offerte par un pierre. Il fait chaud. Il est un peu plus de midi.
Ici aussi d´un coté des eucalyptus et de l´autre rien. C´est désertique, ou du moins ça le semble car des bêtes broutent ça et là, mais je me demande quoi. Une femme, un enfant et une vache nous regardent passer de loin, autour d´eux on dirait le désert.
La route monte et offre une vue de plus en plus spéctaculaire de la Cordilera Blanca. Les Kilomètres sont marqués par des bornes, j`auraits aimé prendre des photos au km 8, 10, 15 et 24. Au km 30, le bus redescent de l´autre coté. J´ai rencontré un canadien qui a descendu cette route en vélo : 8h de descente infernales avec des vélos dans un état plus que moyen.
Après c´est la descente. Plus possible d´ecrire quoi que ce soit dans le bus surtout que j`ai changé de place pour me mettre seule à l`arrière. Bien que ça bouge énormément, j´ai pu apprécier la vue changeante du cañon arride à la végétation de plus en plus verte au creux de la vallée .
Le nom des villes n´est pas marqué, sauf un paneau annoncant Colcabamba, 20 km. Je ne pense pas que vous le trouverez sur Google Earth...
Plus bas c´est le district de Yautan et je vois des cerfs-volants au loin dans le ciel.
Puis, le bus grimpe une petite pente surtout en comparaison de ce qu`il a vaincu plutôt, de l´autre coté c´est le désert de Red Pampa dans lequel se trouve aussi des lignes mais beaucoup plus petites que celles de Nazca. Je ne suis pas aller les voir. 
 


La route de Casma à Trujillo :


C´est un desert de pierres noires formant des colines et de sable blond cherchant à grimper ces colines noires.
Une dune traverse lentement la route.
Tout le long de la route se trouvent des panneaux « projet spécial CHINECAS / proprieda privada »
A certains endroits, on voit une ligne bien droite de bananiers ou autres pousses cherchagnt à lutter contre le désert. Plus loin entre ces embryons de haie, sont aligner des dizaines et dizaines de tuyaux dans des sillons. On cherche à domestiquer le désert. Peut-être dans quelques années cet endroit sera aussi vert que le long du Rio Moche.
Dans un village que nous traversons, je peux voir un sol rouge. J`ai mis longtemps avant de le comprendre ce sont des piments qui sèchent au soleil.
Puis j`ai l`impression d´être tranportée ailleurs car des rizières longent la route. Des hommes, des femmes et des enfants sont dispersés sur ces parcelles. Certains sont avec des pioches ou des bèches, d´autres coupent les plants, puis, le long des canaux d´irrigations, sous les bananiers qui poussent là, certains dorment. C´est l`heure de la sieste, il est midi et il n´y a pas beaucoup d´ombre.
Le désert irrigué a laissé sa place à  des étendues de cannes á sucre puis de nouveau au désert avec ses petites montagnes et le sable qui les couvre doucement.
Lorsque les irrigations réapparaitront ce seront des propriétés immenses et régulières, partant d´une haie faite d´eucalyptus et autres plantes jusqu´à l´horizon marqué par la montagne. Même à travers cette barrière on peu voir que la terre n´est pas la même que sur les autres terrains irigués, pas une pierre, pas une trace "hors norme". Composol Sa, Foo Mas Verde... encore des grandes propritétés.
Les panneaus publicitaires le long de la route sont des murs de briques peint avec les slogans. Les éléctions de l´année prochaine sont déjà "affichées", mais il reste par endroit des marques des précédentes, 2000, 19..., certaines faites avec des pierres sur le flan de la montagne la plus proche qui n´ont pa été enlevées.
 
 
Le Trafic :


La circulation est la même qu´en Equateur mais ce sont les bus et les routes qui changent. Fini les bus à petits rideaux rouges ou bleus qui pendent à l´interieur et masque la moité de la vue aux touristes alors qu´ils cachent le soleil au locaux. La décoration à l´interieur des bus de ville à Lima n´est pas la même non plus, il semblerait que ce soit interdit tellement les pare brise sont vides de déco. Ailleurs, dans les bus de toutes tailles, les mini ressemblant au combi WV ou les plus gros transportant beaucoup plus de monde qu´ils ne le pourraient en France, on trouve soit la tête du Christ, soit celle de Ché Guevarra... Pas besoin de vous dire ma préférance !
A Lima, la police a le droit à de "jolies petites guérites " pour faire la circulation aux carrefours, sponsorisées par Inka Cola !
J´ai pris un taxi collectif de Casma Chimbote pour pouvoir prendre le bus jusqu´à Trujillo. Une de ces vielles américaines qui roulent, on se demande encore comment, et en faisant un bruit d´enfer. Lorsque je suis arivée, la voiture était vide et le chauffeur m´a fait comprendre que lorsque il aurait son nombre de passagers nous partirions... Je pensais que ça prendrais longtemps mais en 5 minutes c´était bon. Normal puisqu´il n`y a pas d´autre moyen d´aller à Trujillo. Nous étions 5 passagers plus le chauffeur. Elles sont grandes ces américaines, plus grandes que les bus, au moins les banquettes !
 
 
La Bouffe :


J´ai mangé du Cuy ! C´est un plat national ici et en Équateur et au Pérou. Honnêtement je ne trouve pas ça très bon. C´est gras, c´est casse pieds à manger car tout petit, un peu comme une caille sans le goût. Ça se mange avec les doigts et je vous passe les détails sur ce qu´on voit car il y a des enfants qui lisent à ma lettre… Ah oui, un cuy, c´est un cochon d´inde. Et je promet que je n´en goûterais pas d´autre.
J´ai beaucoup apprécié les « papas rellenas » qui sont des patates farcies frites. J´en ai même demandé la recette : Papa san cochoda, se pela la papa y de se machuca, se le echa sal. Relleno, cebolla chinopicada, carne molida, y despues se odereda.
Comment ça vous n´avez pas compris ?!?!
J`ai gouté, et fait gouté à Thomas et Gildas, la Cachanga, sorte de pain de maïs frit. Servit salé ou sucré avec une farce de confiture ou compote, j`ai préféré la version salé non farcie.
Je n´ai pas encore mangé de Cebiché ou Ceviché au Pérou... Les Pèruviens disent qu´ils sont les seuls à faire du Cebiche. Les autres ne font pas du Cebiché, la preuve il y a des tomates dans les autres... Je vous dirais la porchaine fois. Idem pour le Pisco, le Péruvien est jalousement vanté ici alors que Fernanda, ma tante Chilienne, m´assure que s´est la boisson typique du Chili. Je pense que je ne suis pas au bout de ce genre de chose...
J´ai mangé de très bonnes choses au réstaurant avec Nelson qui m´a guidée dans le choix des plats locaux. Trés bon. Une purée froide avec des avocats et du poulet à línterrieur en entrée et un plat de poisson et crustacés, excellent. Malheureusement pour vous c´était dans un résto donc pas de recette.
J`ai aussi gouté (la) Humida. Une purée de maïs sucrée servie dans une feuille de maïs roulée. Agréable les premières bouchés, je m´en suis lassée, surtout quand ma truite est arivée.
 
 
Les CARTES postales des bus :


De l´autre coté de la frontière, la première chose qu´on voit ici aussi c´est la présence de l´armée. Ensuite on ne voit que le désert puis on se rend compte qu´il est irrigué. Puis c´est une prison qui apparaît, là en plein désert et plus loin du bétail. Un troupeau de chèvre et de l´autre coté de la rue un troupeau de vache, avec Cow-boys... s´il vous plait !
La route de Tumbes à Chimbote  suit la mer pendant de bonnes heures. J´ai pu ainsi revoir des Frégates avant de que la nuit tombe et de m´endormir.
2 jeunes filles sautent à la corde, l`une tourne, l´autre saute, et à l´autre extrémité pour tenir la corde, un bœuf. La corde est accrochée à son cou. Lui, continue de brouter, tranquille.
Sur le chemin du retour on croise plein de bêtes rentrant au bercail. La nuit tombe. Certains essayent de s´échapper ou d´aller voir ailleurs.
Un âne se repose devant l´école dans un village sur la route entre Huaraz et Casma. Un de mes collègues passager me fait remarquer que tout le troupeau est plus que fatigué. Ils n´en ont sans doute plus pour longtemps.
Les facteurs de Huaraz se déplacent à vélo.
Il y en a d´autres qui font du vélo à 3000 m d`altitude. La nuit on ne les voit pas bien du tout car il n´y a pas d´éclairage dans la montagne. Ce n´est pas sure pour les piétons n`ont plus.
Un tracteur creuse un sillon : Les aigrettes le suivent de près faisant une haie blanche tout le long derrière lui.
Une borne kilométrique a été avalée par le sable, on n´en voit plus que le chapeau jaune en forme de pyramide.
Au loin, on reconnait un groupe de scolaires en uniforme. On diraient des fourmies bleu et blanc. Ils montent, descendent ou courrent sur les flans d´une dune. Il n´y a rien aux alentours... Ils ont l`air d´être là que pour ça, la dune. Le sand board, équivalent du snow borad mais sur dune, est un sport national en voix d´exportation.
 


La pauvreté :


Encore plus visible qu´en Equateur  elle est particulièrement marquée dans les villages.
A la sortie du Tunnel de Kahuish, on ne voit aucune maison aux allentours, pourtant en bordure de la route se trouve un enfant. Il ne fait rien, c´est tout juste s`il nous regarde passer. Mais quelques virages plus loin, une petite fille fait la manche. Elle descendra en courrant de l`autre coté du lacet en même temps que nous pour continuer à mendier. Au retour, certains enfants seront avec leurs parents, mais il ya aura moins de personnes sur la route.
 
Je ne sais pas à quoi ressemblera la Bolivie puisque ce pays est encore plus pauvre que le Pérou, et peut-être plus en colère. On me déconseille d`y être pour les éléctions, le 12 décembre. Selon ces personnes, les paysans pauvres et en colère peuvent s´en prendre aux touristes dans les barrages qu´ils mettent en place pour manifester. Dans le genre j´ai appris un mot en espagnol "paro", ça veut dire grêve, ou barrage.



Les vêtements :


Comme en Equateur, les femmes et les hommes portent des chapeaux, mais ce ne sont pas les mêmes. Les bords sont plus larges et souvent on y voit une sorte d´éventail en tissus cousu sur le coté droit. Les couleurs des jupes sont moins vives mais il y en a toujours deux à trois superpossées. J`ai compris à quoi ça servait, en voyant une femme s´essuyer le visage avec l´une des jupes, enfin c´est une utilisation possible...
Dans le bus de Huaraz á Casma plusieurs femmes sont montées á bord le temps de remonter dans leurs vilages. Certaines étaient accompagnées de leurs filles qui elles portaient des vêtements á l´occidental.
 
 
 

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