samedi 29 novembre 2008

34_19/12/2005 16:46 - Pérou dans la jungle

Pérou– du 21 Novembre au 8 décembre 2005.

 Le Trajet :
Lima – Tarapoto – Shapaja – Yurimaguas – Iquitos – Puerto Miguel – La Libertad – Purto Miguel – Iquitos – Lima
 
Le TOP :
La journée en balsa et le passage des rapides pour remonter de Shapaja à Yurimaguas ; les siestes en hamac sur la lancha de Yurimaguas à Iquitos, la pèche au Piraña (sans S) à Puerto Miguel et les bons moments avec Thomas et Gildas.
 
Le Flop :
La soirée Ayahuasca ratée ; le visa qui expire à Iquitos ; revenir à Lima…
Et devoir courir pour arriver à Puerto Montt le 19 décembre prendre le bateau pour la Patagonie.
 
En résumé :
 
J`ai retrouvé Thomas et Gildas ( alias GiTo)à Tarapoto après mettre trouvé dans un avion qui passait d´abord par Iquitos... plus de trois heures de retard à l`arrivée... Mais la suite fut fantastique. Balade dans la ferme du grand père de deux jeunes rencontrés par Gito, baignades dans le Rio, remontée en "radeau de balsa" de Tarapoto à Yurimaguas, bateau Hamac de Yurimaguas à Iquitos, visites d´un village de la selva (jungle) au nom de Puerto Miguel, d`une ferme à papillons et autres lieux enchanteurs.


Les Cartes postales de l´avion :
Sous moi, on dirait la mer. C´es sombre, avec un petit relief qui pourrait être des vagues. Mais en levant les yeux vers l´horizon on aperçoit des méandres, pleins de méandres, très larges, ce sont les méandres de ce qui deviendra l´Amazone après Iquitos, lorsque les différents affluents qui la composent se rejoindront. L´Amazone, ou du moins un de ses fleuves, prend sa source dans le Misti, le volcan qui veille sur ou fait veiller Arequipa, au sud du Pérou.
 
 
Tarapoto :
L´avion pour Tarapoto qui passe par Iquitos sans prévenir et qui me fait arriver à 18h30 au lieu de 15h30 !
La chaleur qui s´est calmée pour mon arrivée grâce à mon arrivée tardive.
La Cerba Alta. La jungle haute.
Partout, on se deplace en pçmoto taxi ce qui nous fait du vent et ça fait du bien. Les GiTo pourront même essayer la cnduite d`un moto taxi la veille de mon arivée, ça semble dure à manier car ça ne se penche pas contrairement aux motos.
 
 
Shapaja :
4h45 le matin, la lumière commence à poindre, un nuage se love entre deux montagnes de la « cerba alta », tout est encore gris bleu et calme.
 
Le soir avant le départ pour Yurimaguas, on trouve deux attractions au village, d´un coté les 3 gringos que nous sommes et qui vont dormir sur la plateforme et de l´autre la pirogue qui vient d´arriver par camion en prévision de la saison touristique. La pirogue dépasse par-dessus la cabine du camion et à son bord on a chargé quelques autres nécessités dont un frigo.
Sur la plateforme, nous avons monté la tente, étendu notre lessive avec élastique et mousquetons, et bricoler un éclairage avec une bougie et une couverture de survie. Puis nous avons sorti le reste du vin et du Pisco.
J´ai essayer le machin pour faire pipi debout… ça fait bizarre , j´ai un peu l´impression de me faire dessus, mais ça s´avérera très pratique sur la balsa et la lancha.
 
Au moment de partir, on a vu des gens courir vers la berge en criant. Ils ont pris une pirogue et des rames pour nous rattraper et nous amener un toit de palmes tressées qui avait été oublié.
 
Sur l´embarcation tout ou presque est en balsa, d´où le nom de ce beau radeau en castillano. Tio Miguel finit quelques petites choses à droites à gauche, il ajuste sa rame, l´appui sur lequel elle repose, ou celui sur lequel il s´appuira pour gagner en force lors du passage des rapides. Notre embarcation est chargé de mangues que Tio Miguel et José l´ancien vont vendre à Iquitos. Ça leur prendra une semaine complète pour aller de Shapaja, au nord de Tarapoto à Iquitos. La plus grande partie de la navigation sera faite grâce au courant.
Les mangues sont sous nous abritées de quelques branches de palmiers et une structure de bambous qui nous permet de nous déplacer sur la balsa sans marcher su le chargement. Enfin sans trop marcher dessus.
 
 
A la chacra :
Arrivés en retard chez le grand père, on apprend que la pirogue est déjà partie : Depuis 10 minutes seulement. Et notre virée à la ferme semble ratée. Le Jeune José et Thomas partent faire le tour des oncles, tantes, cousins etc pour essayer de nous trouver une autre alternative, pendant que Gildas et moi nous rendormons dans les rocking-chairs.
Chez la grand-mère, une tante écrase du yuka sur une toile-tamis pour en faire du pain.
Tous les bateaux sont partis, on ne trouve pas d´autres solutions. Puis le tio Miguel réapparaît. Ils étaient parties faire leur chargement et sont revenus chercher les retardataires. OUF !
La moustiquaire en tente sur la balsa. Et la nuit à 4 dedans… enfin que la tête.
Les pompes pleines de boue qui sèchent près du feu.
Les fourmis géantes qui ne lâchent pas prises… AIE !
La balade dans les plantations du grand père en plein midi sans autre chapeau qu´une feuille de bananier.
Les mangues fraîches.
Les vaches avec des oreilles un peu comme celles des gremelins.
 
Les cours de natation en espagnol ! si si !
La balsa qui prend forme.
 
Le long de l´eau du vert, ou plutôt DES verts tellement ils sont différents d´une sorte d´arbres ou plante `al`autre.
Les bananiers sont les seuls que je reconnaisse. Une pirogue traverse le rio. Les trois personnes à bord pagayent fort et utilisent le courant pour passer d´une berge à l´autre. 
 
 
Le Rio :
Nous avons nager dans le rio, fait notre toilette dans le rio, manger des pattes au formage collant cuites à l`eau du rio, bu du café planté par le grand père et fait avec l´eau du rio, goûter à l`« Arroz con leche » du grand père du jeune José fait avec l`eau du rio, nous avons aussi dormi sur l´eau du rio, pris des coups de soleil sur les berges du rio, essuyer une bonne pluie tropicale en descendant le rio, On s´est éclaté.
 

La descente en balsa :
Passer les rapides du rio entre Shapaja et Yurimaguas devant les cabanes qui sont installées là.
Regarder passer l´arc en ciel ou arco iris sur la berge,
Transporter des passagers et leur petit chargement d´une rive à l´autre un peu plus bas sur le rio.
Croisé toutes sortes d´embarcations avec un toit ou sans, avec des ombrelles ou des parapluies et toutes sortes de chargements. 

 
La Bouffe :
J`ai fini par testé l`Inka Kola, et ça a bien fait rire GiTo. J`ai été malade tellement c´est sucré. On dirait du jus de ces bonsbon à la banane chimique. En moins d´un verre j`avais envie de vormir... Mais les Péruviens ne boivent que +ça et en sont très fières.
 
J`ai aussi gouté le Lomo saltado, une sorte de sauté de boeuf mais avec la bosse du boeuf. Ici les vaches ressemblent un peu à des buffles et ont une bosse sur le dos, parfois de drôle d`oreille et pas de cornes.
 


La pauvreté :
Dans la Selva, on sens autre chose que de la pauvreté, pas d´electricité, pas de confort comme on l´ententant, mais des terrains et des tournois de foot...
On vit de ce qui se trouve là, on vend des bananes, on fait de l`artisant pour les touristes. Et on se débrouille. Ça ne m`apas fait le même effet que dans les terresoù on attend le touriste et son argent avec une necessité évidente.
 
J´aurais plein d`autre choses à raconter mais j`ai passé plus de temps à en profiter qu´à prendre des notes ou me connecter sur internet alors...

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